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Un bébé est allaité

Questions sur le lait maternel et l’allaitement

Partez avec nous dans un voyage d’exploration et découvrez des faits étonnants sur le lait maternel et l’allaitement que vous ne connaissiez peut-être pas encore.

Dans le plus grand institut de recherche sur le lait maternel en Allemagne, des scientifiques, médecins et écotrophologues se penchent depuis plus de 40 ans sur les éléments et facettes quasiment infinis du lait maternel afin de comprendre un peu mieux chaque jour sa composition unique, son fonctionnement et ses bienfaits physiques et psychiques.

Propriétés du lait maternel

Contrairement au blanc habituel du lait de vache (homogénéisé), le lait maternel présente un spectre de couleurs relativement étendu. La couleur dépend de nombreux facteurs, comme l’alimentation de la mère. Le lait maternel frais peut être jaunâtre, bleuâtre ou légèrement brunâtre. Le lait maternel tiré présente souvent une teinte verte tandis que le lait maternel congelé peut prendre un ton jaunâtre.

Le lait maternel tiré peut être stocké au congélateur (à -18 °C) pendant 3 à 6 mois. Toutefois, comme les matières grasses notamment évoluent lentement au bout de trois mois, il est vivement recommandé d’utiliser le lait maternel congelé sous trois mois. Au-delà, il est possible que le lait ait une odeur et un goût différent. Les bébés sensibles peuvent alors moins l’apprécier.

Le lait maternel congelé doit être décongelé en douceur, par exemple

  • au réfrigérateur,
  • à température ambiante,
  • sous de l’eau tiède ou
  • au chauffe-biberon à basse température.

La décongélation ne doit en aucun cas être faite au micro-ondes, car ce dernier réchauffe le lait de manière inégale et il existe un risque de brûlure pour votre bébé. Vous pouvez conserver le lait maternel décongelé pendant 24 heures au maximum au réfrigérateur.

Étonnant mais vrai: votre bébé vous reconnaît à l’odeur et au goût de votre lait. Les aliments ingérés notamment influencent l’odeur corporelle de la mère et l’arôme du lait maternel. Les arômes intenses comme l’ail, le menthol, la banane changent aussi le goût du lait maternel. Chez certains bébés, le chou et l’oignon peuvent même entraîner des ballonnements. Si votre bébé semble ne plus apprécier le lait maternel, c’est peut-être tout simplement dû à un autre goût inhabituel pour lui.

La taurine est une liaison qui s’apparente aux acides aminés et qui est présente dans le lait maternel. La taurine est notamment indispensable pour le métabolisme des graisses. Elle soutient le développement des synapses (liaison entre les cellules nerveuses) du cerveau et est nécessaire pour la formation de la rétine.

Il existe des phases dans lesquelles une mère allaitante a l’impression que son lait maternel ne suffit pas pour son bébé. Les pics de croissance du bébé en sont souvent la cause. Restez détendue: accordez-vous beaucoup de repos, buvez suffisamment et allaitez votre bébé plus fréquemment – cela stimule les glandes mammaires pour produire davantage de lait. En règle générale, «l’offre et la demande» finissent par se coordonner à nouveau après quelques jours.

Le lait maternel est très complexe. Il est constitué de nombreux éléments différents. La composition du lait maternel évolue aussi bien pendant la durée de l’allaitement qu’au cours d’une seule tétée.

Au cours des premiers jours (1er au 2e jour de vie) après la naissance, les glandes mammaires produisent le «premier lait» (colostrum). Ce lait de teinte jaunâtre contient notamment beaucoup d’anticorps. Le colostrum est très digeste et stimule les premières selles de bébé. Les matières qui s’accumulent dans les intestins de l’enfant pendant la grossesse sont alors éliminées. Ces selles noires s’appellent le méconium. Du 2e au 14e jour après la naissance environ, le corps produit le lait de transition en plus grandes quantités. Ce lait a une teneur plus élevée en matières grasses et en glucides tandis que la part de protéines et de minéraux diminue. Il est de couleur jaunâtre.

Après env. 14 jours, le lait maternel «mature» se forme. Du fait de sa teneur élevée en matières grasses et en glucides, le lait maternel mature rassasie particulièrement bien et sa teneur optimale en protéines et en minéraux apporte à bébé beaucoup de nutriments. Le lait maternel a alors une couleur plutôt blanchâtre.

De plus, votre corps produit toujours un véritable menu à 3 plats pour votre bébé, avec une entrée plus liquide, un plat principal plus nourrissant et un dessert plus rassasiant.

Buvez toujours quand vous avez soif et gardez un verre d’eau à portée de main à chaque tétée. Si vous buvez au début env. 2 litres d’eau par jour, vous consommez généralement assez de liquides pour produire suffisamment de lait. Avec l’âge de votre bébé, augmentez cette quantité jusqu’à 3 litres par jour (selon la période de l’année).

La quantité de lait produite par votre corps est toutefois largement indépendante de la quantité de boisson que vous consommez. En revanche, les tétées fréquentes et le mouvement de succion répété stimulent le flux de lait. L’offre et la demande sont donc parfaitement harmonisées pendant l’allaitement exclusif afin d’apporter à votre bébé tout ce dont il a besoin. Conseil: le fait que votre bébé ait 4 à 6 couches mouillées par jour est un indicateur simple montrant qu’il boit suffisamment. L’urine doit avoir une couleur claire et une odeur légère. La prise de poids régulière de votre enfant est un autre signe: jusqu’à 150 à 200 g par semaine pendant les six premiers mois de sa vie.

L’allaitement diminue les risques d’allergie et offre une protection durable contre les maladies et les infections. Même si votre bébé présente un risque d’allergie, vous devez vous alimenter de manière tout à fait normale et équilibrée, y compris avec des produits laitiers tels que le fromage, le lait entier, etc. En revanche, si une allergie aux protéines de lait de vache a été constatée chez votre enfant allaité, il peut être judicieux d’éliminer totalement les produits laitiers de votre alimentation. Parlez-en avec votre médecin et informez-vous dans le cadre de conseils nutritionnels.

Contrairement à ce qu’on dit, le fait de consommer des boissons d’allaitement aux propriétés stimulantes n’augmente pas la production de lait maternel. Cette dernière est stimulée exclusivement par les tétées fréquentes. Toutefois, les mères allaitantes ont un besoin plus élevé en liquide comme elles en perdent aussi beaucoup par le lait maternel qu’elles donnent à leur bébé. Buvez au moins 2 litres de boisson env. au fil de la journée, l’idéal étant de l’eau, des tisanes d’allaitement spéciales et des thés ou infusions sans sucre. Évitez les tisanes de sauge et le thé à la menthe qui peuvent inhiber la production de lait. Limitez la quantité de boissons contenant de la caféine telles que le café, le thé noir, le thé vert et le cola à 2 à 3 tasses ou verres par jour.

Avec chaque tétée de lait maternel, un bébé déguste un véritable menu à 3 plats: l’entrée se présente sous la forme d’un lait très liquide, riche en eau et peu calorique, idéal pour calmer la soif du bébé. Après 3 à 5 minutes, le plat principal suit: le réflexe d’écoulement de lait est stimulé par la succion de telle sorte que du lait riche en matières grasses, en protéines et en calories monte dans les deux seins. Pour le dessert, changez de côté: le sein auquel bébé n’a pas encore tété contient le premier lait aqueux mélangé au lait riche en matières grasses de telle sorte que votre bébé peut boire à satiété en toute tranquillité.

Le lait maternel a une apparence parfois un peu liquide, mais il correspond parfaitement aux besoins de bébé. Sa composition change pendant une tétée ainsi qu’en fonction de l’âge de votre enfant. Il est toutefois important que vous mangiez de manière équilibrée et saine pour bénéficier vous aussi d’apports nutritifs optimaux.

Caractéristiques particulières du lait maternel

Le lait maternel ne contient que les quelques germes provenant surtout de la peau de la mère. Le bébé tolère bien les germes «normaux» de la mère/de la famille et l’hygiène quotidienne de la mère est tout à fait suffisante. Une désinfection spéciale n’est pas nécessaire.

LCP est l’acronyme de «long-chain polyunsaturated fatty acids». Il s’agit d’acides gras polyinsaturés qu’on retrouve aussi dans le lait maternel. Dans les premiers six mois de la vie, ces acides gras sont particulièrement importants pour le développement du cerveau et du système nerveux ainsi que pour le développement de la vue de l’enfant.

Comme le corps du bébé n’est pas en mesure de fabriquer les LCP en quantité suffisante par lui-même, ces derniers doivent être apportés par l’alimentation pour garantir un bon développement. Si vous allaitez, c’est le lait maternel qui les fournit. Veillez à avoir vous-même un apport suffisant en LCP en mangeant au moins une à deux fois par semaine du poisson gras comme le hareng, le maquereau ou le saumon.

L’état émotionnel de la mère influence la production de lait. C’est l’hormone de l’ocytocine qui joue le rôle principal. De l’ocytocine est sécrétée dès que la mère entend son bébé pleurer ou pense à l’allaitement. Cette hormone sert à augmenter le flux de lait avec la tétée et à déclencher des sentiments agréables voire même de volupté chez la mère. C’est de cette façon que le lien émotionnel se renforce entre la mère et l’enfant.

Les fibres prébiotiques, qu’on appelle aussi tout simplement prébiotiques, sont des glucides naturels non digestes qui renforcent la santé par leur action bénéfique sur la flore intestinale. Ces fibres particulières sont naturellement présentes dans le lait maternel. Elles font en sorte que les bactéries intestinales souhaitées aient une source suffisante de nourriture pour se multiplier.

Les prébiotiques constituent donc les aliments des bons germes intestinaux. Ces bons germes de l’intestin aident à freiner la croissance des bactéries, virus et champignons indésirables. De plus, les prébiotiques renforcent la muqueuse intestinale et la rendent moins perméable, par exemple aux allergènes.

Questions sur l’allaitement

La fièvre n’est pas un motif de sevrage. En revanche, accordez-vous le plus de repos possible. Après concertation avec un médecin et examen approfondi, une diminution de la fièvre par des médicaments adaptés et la poursuite de l’allaitement seront généralement possibles.

En cas d’infection grippale ou gastro-intestinale, vous pouvez généralement continuer à allaiter. Le lait maternel transmet d’ailleurs aussi au bébé les anticorps spécifiques aux pathogènes à l’origine de l’infection. Toutefois, si la maladie évolue mal, demandez conseil à votre médecin.

Le terme «allaiter» vient de l’ancien français alaitier, lui-même issu du bas latin allactare («téter», «nourrir de son lait»). L’usage du terme est attesté depuis 1273 au sens d’«action de nourrir de son lait».

Après l’accouchement, de nombreuses femmes sont encore insatisfaites de leur poids. Pas d’inquiétude: pendant la grossesse, le corps s’est préparé à l’allaitement et a fait des réserves d’énergie. Ces réserves de matières grasses diminuent progressivement tout au long de la période d’allaitement.

Si vous allaitez de manière exclusive et que vous avez une alimentation saine et équilibrée, la perte de poids naturelle après l’accouchement est d’env. 0,5 à 1 kg par mois. En effet, l’allaitement brûle beaucoup de calories et les nutriments sont requis pour la production de lait. Vous devriez toutefois attendre la fin de la période de l’allaitement pour perdre du poids de manière ciblée et entamer un régime: en effet, vous risquez d’une part de manquer de nutriments essentiels, et d’autre part, les toxines accumulées dans les réserves de graisse sont susceptibles d’être libérées en grandes quantités avec la fonte de ces dernières et de se retrouver dans le lait maternel. Renoncez donc aux régimes et veillez plutôt à adopter une alimentation équilibrée au quotidien. Le besoin supplémentaire lié à la production de lait en cas d’allaitement exclusif au cours des premiers mois est de 635 kcal par jour. À partir du 4e mois, il est d’env. 525 kcal par jour.

Pendant la période d’allaitement, prenez et apportez à votre bébé toute l’énergie et les nutriments importants dont votre enfant a besoin pour son bon développement. Mangez régulièrement, de manière colorée et variée, pour que vous et votre bébé vous sentiez bien.

Il est déconseillé de suivre des régimes amaigrissants pendant la période d’allaitement. Si vous absorbez trop peu d’énergie et perdez trop de poids, les répercussions sur la production de lait peuvent être négatives. En outre, des menus restrictifs vous apportent trop peu de vitamines et oligo-éléments importants. Important: pendant la période d’allaitement tout comme pendant la grossesse, votre besoin en nutriments est parfois considérablement accru.

En principe, pendant la période d’allaitement, vous devriez essayer de vous passer de médicaments. Si vous ne parvenez pas à les éviter, votre médecin vous conseillera sur les médicaments compatibles avec l’allaitement. Si pour un cas particulier, il n’existe aucun médicament pouvant être pris pendant la période d’allaitement, vous pouvez tirer votre lait avant le début du traitement et le conserver au congélateur. Pendant la période d’administration du médicament, il vaut mieux jeter le lait.

En cas d’allaitement exclusif pendant les quatre premiers mois, une mère allaitante a un besoin énergétique supplémentaire d’env. 635 kcal par jour en plus du besoin de base pour pouvoir produire env. 780 ml de lait maternel. Après le 4e mois, le besoin supplémentaire en calories diminue à 525 kcal/jour, ou 285 kcal/jour en cas d’allaitement mixte. Ces données sont des valeurs moyennes qui peuvent varier d’une personne à l’autre.

Pour que vous et votre bébé receviez tous les nutriments importants qu’il vous faut, il est particulièrement indiqué d’adopter une alimentation saine et équilibrée pendant la période d’allaitement. Ainsi, mangez des aliments qui vous apportent beaucoup de nutriments importants: les produits à base de céréales complètes, les pommes de terre, les pâtes complètes, le riz nature, les légumes, les fruits, le lait et les produits laitiers, les œufs et le poisson sont des aliments très bons pour la santé à consommer régulièrement.

Mangez

  • beaucoup d’aliments d’origine végétale
  • une quantité modérée d’aliments d’origine animale et
  • très peu d’aliments riches en matières grasses, de sucreries et d’aliments à grignoter.

Le poisson riche en matières grasses constitue une exception puisque le hareng, le maquereau ou le saumon peut être intégré aux menus au moins deux fois dans la semaine.

L’allaitement n’est pas une question de taille et de poids. Le volume de lait à disposition n’est pas lié au fait que vous soyez plutôt petite et frêle ou grande et solide. Même avec un IMC inférieur à 18,5, le volume et la teneur énergétique du lait maternel semblent être suffisants. Ce n’est qu’en cas de grave sous-nutrition de la mère que la production de lait est limitée en termes de quantité et de qualité. L’alimentation de la mère n’a qu’une faible influence sur certaines vitamines et certains minéraux ainsi que sur la composition en acides gras du lait maternel. Tant que vous allaitez, veillez ainsi à adopter une alimentation équilibrée.

Alimentation au biberon

Si malgré des tétées fréquentes, le lait maternel n’est pas suffisant à plus long terme pour calmer la faim de votre bébé, vous pouvez opter pour l’allaitement mixte. Après l’allaitement, vous pouvez ainsi donner à votre bébé des préparations pour nourrissons Pre ou 1er âge spécialement conçues pour les besoins des nouveau-nés:

Tout d’abord, allaitez votre bébé aux deux seins. Pour déterminer si votre enfant a encore faim, faites une petite pause et/ou laissez votre bébé faire un rot. Le bébé a généralement besoin d’un peu de temps pour ressentir la satiété. S’il manifeste de la faim, donnez-lui un biberon d’une préparation pour nourrissons Pre ou 1er âge. Les préparations pour nourrissons sont généralement si digestes qu’elles peuvent tout à fait être données en combinaison avec le lait maternel.

Le lait tiré peut être conservé facilement jusqu’à 3 jours à + 4 °C au réfrigérateur. Il peut être conservé plus longtemps si vous le congelez directement après l’avoir tiré. Utilisez le lait décongelé sous 24 heures. Ne conservez pas le lait maternel trop longtemps dans un chauffe-biberon ou une bouteille isotherme pour ne pas que les germes se multiplient rapidement. Si votre bébé ne boit pas tout le lait maternel réchauffé pendant un repas, jetez le reste.

Les laits végétaux tels que le lait d’amande, de riz, de sésame, etc. ne sont pas adaptés aux nouveau-nés. Leur teneur en nutriments ne correspond pas aux besoins des bébés. Compte tenu de la faible valeur biologique des protéines végétales et de l’absence de certains minéraux et vitamines, ils peuvent entraîner des troubles de la croissance et du développement et des carences parfois irréparables.

Les aliments spéciaux à base de protéines de soja constituent une exception. Ils sont conçus spécialement pour les besoins des nourrissons et peuvent être donnés dans certains cas sous contrôle médical. Les laits d’origine animale (lait de jument, de brebis, de chèvre, de vache) ne sont pas adaptés non plus à l’alimentation des nourrissons pendant la première année. Aucun lait d’origine animale ne répond aux besoins en nutriments des nouveau-nés pendant la première année. P. ex., la teneur élevée en protéines et en minéraux du lait de vache sollicite trop les reins de l’enfant tandis qu’il manque certains nutriments importants comme les LCP, l’iode et les vitamines. Le lait de chèvre est tout à fait similaire au lait de vache et contient trop peu d’acide folique et de vitamine B12. Le lait de brebis a une teneur énergétique, en protéines, en matières grasses et en minéraux beaucoup plus importante que celle du lait maternel et n’est donc pas approprié non plus. Si le lait de jument est le plus semblable au lait maternel sur le plan de la physiologie nutritionnelle, sa faible teneur énergétique ainsi que sa teneur en minéraux non adaptée aux besoins d’un nouveau-né le rendent également inadéquat. Ces laits d’origine animale ne sont pas non plus recommandés pour la prévention spéciale ou le traitement des allergies, car le risque de développer une allergie vient des protéines qu’ils contiennent. En l’absence de lait maternel ou si celui-ci ne suffit pas, seules les préparations pour nourrissons de marques habituelles constituent une alternative acceptable.

Mythe ou vérité?

De nombreuses mères deviennent étourdies pendant la grossesse et l’allaitement. Il est possible que la cause en soit la prolactine, l’hormone d’allaitement que le corps sécrète déjà pendant la grossesse. Elle stimule la croissance des glandes mammaires pendant la grossesse et plus tard, c’est elle qui lance la sécrétion de lait. Avec l’hormone de l’ocytocine, elle a pour effet que les mères ressentent le besoin de se concentrer avant tout sur leur enfant. En outre, on dit que la prolactine rend distrait. Pas d’inquiétude: après la grossesse et la période d’allaitement, les capacités de mémoire habituelles reviennent.

Le lait maternel est très complexe. Il contient plus de 200 éléments différents et sa composition varie d’une mère à l’autre. C’est notamment lié au groupe sanguin correspondant («système Lewis») qui a une influence sur le modèle glucidique du lait maternel.

L’activité sportive régulière sans excès a des répercussions positives sur la santé de la mère. Vous pouvez renforcer le périnée par des exercices de rééducation ciblés. En cas d’efforts physiques excessifs, le corps produit de l’acide lactique. On ne peut exclure le fait que l’acide lactique passe dans le lait maternel et en altère le goût. Le mieux est de faire du sport immédiatement après une tétée.

La composition du lait maternel varie d’un pays à un autre et d’une mère à une autre. Les facteurs socio-économiques, ethniques, géographiques et environnementaux jouent un rôle à cet égard. Il ne faut pas oublier non plus le mode d’alimentation individuel. Par exemple, le lait maternel d’une Japonaise aura une composition différente que celui d’une mère allaitante autrichienne. Les différentes habitudes alimentaires en sont la cause: la consommation de poisson habituellement élevée au Japon explique parfois la différence de composition.

On recommande parfois aux mères qui allaitent d’éviter certains aliments comme les agrumes ou les légumes ou légumineuses difficiles à digérer pour prévenir d’éventuels ballonnements ou irritations chez le bébé. Aucune étude n’a toutefois confirmé pour l’heure un tel lien de cause à effet. Comme chaque enfant réagit différemment, vous pouvez tout à fait continuer à manger toutes sortes de fruits, légumes et légumineuses. Si vous avez un doute, évitez l’aliment en question et observez si les troubles disparaissent.

L’alcool est néfaste pour vous et pour votre bébé et devrait être évité pendant la période d’allaitement. Contrairement à la croyance populaire, les boissons alcoolisées ne stimulent pas la production de lait, elles peuvent même au contraire la diminuer. Il existe d’importantes différences d’un individu à l’autre en ce qui concerne la dégradation de l’alcool dans le sang, par exemple en fonction du poids et de la fonction hépatique. Si vous fêtez quelque chose et que vous souhaitez boire un petit verre, buvez du vin pétillant sans alcool ou une bière sans alcool tant que vous allaitez. Donnez à votre bébé un départ sans tabac dans la vie et offrez-lui également un environnement sans tabac (à la maison, dans la voiture, en sortie).

La taille des seins n’a aucun rapport avec la production suffisante ou non de lait maternel. Le sein est constitué de tissus adipeux et glandulaires. Un petit sein a certes moins de tissus adipeux, mais il comporte toujours la même quantité de glandes. Pendant la grossesse, les hormones de la progestérone et des œstrogènes entraînent la croissance des tissus glandulaires. Les canaux galactophores et glandes alvéolaires se développent et le mamelon change aussi pour assurer l’alimentation du bébé après sa naissance. Une femme en bonne santé peut partir du principe qu’elle peut allaiter, quelle que soit la taille de ses seins avant la grossesse.

Pendant la grossesse et la période de l’allaitement, renoncez aux colorations capillaires: on soupçonne certains des produits chimiques utilisés d’avoir des caractéristiques pathogènes. Ils parviennent au métabolisme par le cuir chevelu et on les retrouve aussi bien dans le lait maternel que dans les tissus adipeux du bébé. Les mèches constituent une alternative possible, car une quantité infime de coloration atterrit sur le cuir chevelu.

L’activité sportive régulière sans excès a des répercussions positives sur la santé de la mère. Vous pouvez renforcer le périnée par des exercices de rééducation ciblés. En cas d’efforts physiques excessifs, le corps produit de l’acide lactique. On ne peut exclure le fait que l’acide lactique passe dans le lait maternel et en altère le goût. Le mieux est de faire du sport immédiatement après une tétée.

Ce préjugé déconcerte de nombreuses femmes. Toutefois, l’étirement le plus important des seins a déjà lieu pendant la grossesse et non pendant la période de l’allaitement. On estime aujourd’hui que ce sont surtout le nombre de grossesses, l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC) et la consommation de tabac qui ont des répercussions sur l’élasticité du tissu mammaire.

Tant que l’implant est posé derrière le corps mammaire ou le muscle mammaire et que le tissu n’a pas été endommagé pendant l’opération, l’allaitement est aussi possible avec des implants mammaires. On considère généralement que le silicone ne peut pas passer dans le lait maternel. Il n’existe toutefois pas de données scientifiques à ce sujet.

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